Le corps devra, dans ce cas, être arrivé au lieu de destination dans les 48 heures qui suivent le décès.

La plupart des petites structures hospitalières ou assimilées, celles qui ne sont pas soumises à l’obligation de disposer d’une chambre mortuaire, demandent souvent aux proches de faire transporter le corps de la personne défunte vers une chambre funéraire, structure destinée au séjour des défunts.

De même, pour des raisons de commodité, de facilité ou de proximité, les familles peuvent demander le transport du défunt vers une chambre funéraire, vers son domicile ou encore vers toute autre résidence, même lorsque le décès a eu lieu dans un hôpital équipé d’une chambre mortuaire.

Dans ces derniers cas, par mesure de précaution, il est conseillé d’avoir fait pratiquer des soins de présentation, afin d’éviter tout problème d’ordre sanitaire.

Si le décès a eu lieu à domicile ou dans tout autre lieu de résidence, le corps peut généralement rester sur place, mais peut également être transporté vers une chambre funéraire.

Ce type de transport a lieu aussi sur réquisition de police en cas de décès sur la voie publique ou tout endroit assimilé, ou de mort violente ou suspecte, toujours à destination d’une chambre funéraire, ou d’un institut médico-légal (IML).

Attention cependant : en cas de réquisition, le corps ne peut être présenté à quiconque sans l’autorisation des autorités, tant que le permis d’inhumer judiciaire n’a pas été délivré.

D’autre part, certaines causes de décès ne permettent pas une restauration suffisante pour assurer une présentation dans des conditions hygiéniques acceptables du corps.

Lorsque de tels cas se présentent, plutôt que de choquer une famille, nous préférons la rendre attentive à une éventuelle impossibilité de présentation du corps.

Cette étape est à nos yeux très importante, sinon traumatisante, dans le travail d’acceptation du deuil.