Les lieux de séjour des défunts

Son domicile, ou un autre lieu de résidence

Tout corps peut être gardé à domicile, et veillé jusqu’à la date de cérémonie, pour autant que le délai d’inhumation ou de crémation soit respecté.

Il est également envisageable de transporter le corps du défunt à domicile lorsque le décès a eu lieu dans un établissement de soins, sauf si son état ne le permet pas.

Néanmoins, et par mesure de précaution, il est conseillé d’avoir fait pratiquer des soins de présentation, afin d’éviter tout problème sanitaire.

Même si le corps était atteint d’une maladie contagieuse, la seule obligation réglementaire est la mise en bière immédiate (en cercueil simple ou hermétique, suivant la maladie) et la fermeture du cercueil.

La chambre mortuaire d’un hôpital

Tout établissement de soins qui enregistre en moyenne plus de 200 décès par an est tenu de posséder une chambre mortuaire.

Le séjour y est gratuit les 3 premiers jours, mais le tarif à partir du 4ème jour est dissuasif, supérieur à celui généralement constaté pour une période équivalente dans une chambre funéraire.

Il est interdit d’y déposer les corps de personnes décédées ailleurs que dans l’établissement.

La chambre funéraire, ou « funérarium »

C’est une structure souvent créée et gérée par une entreprise privée, dédiée à l’accueil des corps des personnes décédées à domicile ou dans une autre résidence, en établissement de soins ou sur la voie publique.

Elle est soumise à des règles très strictes et précises d’exploitation et de contrôle.

Les textes législatifs font référence à des « chambres funéraires », mais leur dénomination change selon les régions ou les entreprises exploitantes.

C’est ainsi que l’on rencontre des « funérariums », des « salons funéraires », des « athanées », des « maisons funéraires »…

Tout corps peut y être admis, sans mise en bière dans les 24 heures qui suivent le décès (ou 48 heures, si le corps a fait l’objet de soins de conservation), exceptés les défunts atteints de maladies contagieuses, pour lesquelles la mise en bière immédiate est requise.

Les corps peuvent y être gardés et exposés jusqu’aux obsèques.

Il est évidemment possible de rendre visite aux défunts dans des salons spécialement aménagés.

Néanmoins, par mesure de précaution, il est préférable d’avoir fait pratiquer des soins de présentation, afin d’éviter tout problème sanitaire.

Un cercueil fermé peut bien entendu également y être admis, mais il ne pourra pas être réouvert.

L’institut médico-légal

 

Situé généralement dans l’enceinte d’une faculté de médecine, l’institut médico-légal (IML) a pour objet d’aider les autorités à rechercher les causes de décès suspects ou morts violentes, ou d’identifier les corps.

Les autopsies y sont pratiquées par des médecins légistes, qui disposent ainsi de la proximité de laboratoires indispensables, en cas d’analyses.

Attention cependant : en cas de réquisition, le corps ne peut être présenté à quiconque sans l’autorisation des autorités, tant que le permis d’inhumer judiciaire n’a pas été délivré.

D’autre part, certaines causes de décès ne permettent pas une restauration suffisante pour assurer une présentation dans des conditions hygiéniques acceptables du corps.

Lorsque de tels cas se présentent, plutôt que de choquer une famille, nous préférons la rendre attentive à une éventuelle impossibilité de présentation du corps.

Cette étape est à nos yeux très importante, sinon traumatisante, dans le travail d’acceptation du deuil.

 

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En raison des disparités tarifaires, nous ne répondrons pas à des demandes relatives à des données chiffrées, telles que le coût d’un cercueil ou d’un transport de corps, par ex.

Simplement parce que toute entreprise funéraire proche de votre lieu de résidence pourra vous établir un devis, en prenant en compte l’ensemble de vos souhaits.